Le talent se gagne, le génie se donne.

– Edgar Oppenheimer

« Deviens ce que tu es » dit le philosophe »

Mais qui fus-je ? Quels souvenirs laisserai-je de mon œuvre et de moi-même ? Tout panorama, n’est que kaléidoscopique et chaque révélation ne relève que de vaines spéculations. Jamais les mêmes, oscillantes au gré des hommes et des époques.
Saurai-je, en compilant mes ouvrages, dresser de moi un portrait labile dans la diversité de ma vie et de mon œuvre ? Saurai-je rester fidèle à ce que je crois être, dans les contradictions de mon authenticité ?
Saurai-je trouver une ligne directrice  dans ce monde en trompe l’œil ? Lors de ces phases de vie partagées avec tant de personnalités et de personnages reconnus et souvent invisibles qui défilèrent dans ma vie, à l’heure venue du dernier tour de piste ?
Soixante- quinze ans n’ont pas suffi à m’apporter des certitudes. L’inspiration vous gratifie quand vous l’attendez le moins.

J’ai eu beau prendre, enfant, une plume, aucun pleins ni déliés ne reflétèrent jamais l’image que je me fis de moi.
J’ai eu beau prendre, une fois homme, des clichés, jamais aucun d’eux ne m’accorda de quoi me statufier.
Et pourtant combien de ceux qui firent ce siècle me montrèrent -t-ils les faces visibles et cachées, secrètes et interdites d’un monde insoupçonné.
Quelle eût été ma destinée si j’avais cru à l’importance des jeux de rôles de la vie, comme tous ceux que j’ai tant aimés et qui me le rendirent plus encore ?
A tous ces géants qui dirigèrent mon existence en me masquant le monde, à toutes ces femmes qui se démasquèrent, en me cachant leur âme pour mieux susciter mon désir, à tous ces hommes plébiscités, qui m’offrirent de partager, à l’ombre de leurs auras, une modeste part de leurs destins : pouvoir qui ne me sembla jamais conforme à l’idée que je me faisais de la vie, ni de moi-même.

Rédiger un testament, c’est enfouir dans une bouteille, jetée à la mer, ses moments d’euphories et de mélancolie qui reviennent avec le ressac entre des sédiments, laissant sa part réelle et sublimée de ce que l’’on fut et l’on fit.
Poussière d’un testament apocryphe, l’homme ne possède qu’un corps qui se mêle à l’humus et une âme aux étoiles.
Je rends grâce à cet ange, à moi seul dévolu, qui m’ouvrit dès ma naissance la voie de la grâce. Par ses avertissements, ses signes, il m’offrit de réussir mon entrée et ma sortie au cœur de ce théâtre d’ombres, cet ange, porteur de la seule lumière. Il m’attendit dès l’aube et m’accompagna jusqu’au crépuscule.
J’abandonne à l’encan quelques œuvres, sous forme de poésies, d’aphorismes, de romans, de films ou d’autres pièces du théâtre de la vie.

J’avais promis à mon père de ne rien oublier, plaise à Dieu que j’aie tenu parole.

À propos de moi

À propos de moi

Éditorialiste à « Combat » puis au Quotidien de Paris, enseignant à l’Ecole Française des Attachés de Presse et à l’Institut des Carrières Artistiques.
Assistant d’Hélène Ahrweiler Présidente, Recteur de l’Académie de Paris à la Sorbonne. Attaché Parlementaire d’Edgar Faure au Parlement Européen,
Chargé de Cours à NYU (Université de New-York à Paris) où il enseigne le vingtième siècle Français à travers ses différents moyens d’expression culturels et philosophiques.
Il enseigne l’Histoire à l’Ecole Active Internationale et à l’Ecole Active Bilingue. Préparation des étudiants au Grand Oral d’entrée à Sciences Po,
au Cours Charlemagne.

Principales œuvres :
Films
« La Rose écorchée » scénariste et producteur (ressorti en dvd
2018)
« La Saignée » coscénariste et producteur (ressorti en dvd 2O18)
Roman, écrits
« Les fils de Joie » ( Belfond, 1983)
Dans la Revue « la Nef » il participe à « L’Homme et sa Ville » paru en 1977 aux éditions Jules Taillandier, numéro que Jacques Chirac honore de sa participation.

Une Pièce de Théâtre « La Fontaine ou la Chambre du Sublime »
choisie par le Ministère de la Culture à l’occasion de la célébration du tricentenaire de la mort du fabuliste en 1995.
Pièce consacrée à Henri IV. « La Force du Désir » plubliée aux « éditions de Passy » (collection « Aux premières Loges ».

2011.
Une pièce de théâtre « Le Château du Quatrième Reich » Ramsay 2021(titre original : Sauve qui peut la France) sur l’agonie tragi-comique des plus zélés « collaborationnistes “Français ayant suivi Pétain et qui se sont tous réfugiés dans un château en Forêt Noire, à Sigmaringen ; sous la protection personnelle d’Adolphe Hitler. Confinés à attendre, 3 mois après le débarquement des Alliés en Juin 1945, l’heure de la Revanche pendant plus de six mois perdant toute conscience avec la réalité.
.
Dans la « Nef » nouvelle version, participe à un numéro ayant pour thème « Quel est notre futur ? » pour lequel il rédige un article politique, « Les célèbres « en même temps » d’un Président Jupitérien »
Ramsay 2O21.
En cours d’écriture deux pièces et un article dans la Revue la
NEF

Les fils de joie

La vie est comme un puzzle : avant de l’avoir assemblé, on ignore à quoi il ressemble. Une fois la partie commencée, le jeu se complique. Ce récit est à l’image de ce puzzle, recomposant peu à peu le destin d’une famille pendant une période trouble de l’histoire, celle de la montée du nazisme. Amour d’un fils pour son père, d’une sœur pour son frère, d’une comédienne pour son image. Personnages prisonniers d’un labyrinthe dont nul ne sort, et dans lequel personne n’est entré volontairement. Quarante ans plus tard, un homme se souvient : d’une maison, d’une famille, d’un jardin, d’un rêve de bonheur. Cet homme, pourtant, n’a que trente-trois ans.

Alors, de qui parle-t-il ? et de quoi sont faits ses regrets ? qui semble-t-il attendre, seul, dans la chambre d’un hôtel minable ? Quarante ans plus tard, tout recommencerait-il de la même manière ? Le destin peut-il, après si longtemps, prendre des formes similaires ?

Mon dernier livre paru

La prophétie d’un devin, croisant la route d’Henri IV, lui annonçant dix sept ans avant les faits, l’heure et le lieu de son meurtre, contribue à donner une dimension tragique au destin de ce monarque, tant aimé de son peuple.

C’est alors qu’il rencontre Charlotte de Montmorency, âgée d’à peine quinze ans, lui qui en avait près de soixante, pour laquelle il éprouve une passion sans limites comme si elle pouvait avoir, au delà de la fascination qu’elle exerce sur lui, une vertu expiatoire.

Il ne restait plus qu’un an, avant que la funeste prédiction ne s’accomplisse.

Nouvelle version définitive (2025)

Autres oeuvres :

Les fils de joie (Roman)

La chambre du sublime (Pièce de théâtre)

Sauve qui peut la France (Pièce de théâtre)

Il était une fois un jeune prince de treize ans, fils favori et légitimé de Louis XIV, le Duc du Maine, à qui l’on offrit un jouet hors du commun : une somptueuse maquette baptisée :« La Chambre du Sublime »,.

En ce décor miniature étaient représentés les écrivains les plus prestigieux de leur siècle. Richelieu venait, en effet, de fonder la première»Académie Française » qui magnifiait ce que la France comptait parmi les artistes les plus prestigieux de leur temps.

Jean de La Fontaine avait été élu à l’un de ces prestigieux « fauteuils »,de cette élitiste Assemblée qui en ;comptait quarante. Ce qui est encore le cas de nos jours. Ceux qui les occupaient étaient »qualifiés d’immortels » . Ayant été élu par ses pairs, le Fabuliste devait donc trouver logiquement sa place parmi eux.

Pourtant cette. élection, pour être validée, devait être ratifiée par le Roi en personne.

Le Duc du Maine prit ombrage de ne pas voir figurer parmi les élus de ce cénacle son fabuliste favori. Aussi pour gagner les faveurs du Roi-Soleil, dont il avait si souvent critiqué la « toute-puissance », le fabuliste flatté proposa-t-il au Duc du Maine de plaider sa cause auprès de son père qui lui manifestait son hostilité.

Le Duc du Maine accepta cette mission la conditionnant à un jeu singulier dont il avait inventé les règles Sur un échiquier géant, le poète devrait dévoiler, lorsque la partie tournait à son désavantage les échecs qui avaient le plus marqué sa vie.

Entre le fastes des fêtes galantes, les jeux de pouvoir et les ombres de la cour, La Fontaine va donc livrer, à travers cette partie , son combat pour que Louis XIV, à la demande de son fils , ne s’oppose plus à son entrée à cette Académie et gagne ainsi son immortalité devant l’histoire.

Un récit vibrant où l’histoire et la littérature se rencontrent dans un duel fascinant qui changera le cours littéraire de la France.

Mon livre en vidéo

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